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Bouzouki, souvlaki & retsina !

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18 septembre 2012

7 août, en route pour le canal de Corinthe puis Naxos

Dès potron minet (9h45), nous quittons notre hôtel de Kyparissia pour retraverser le Péloponnèse d'ouest en est, rendre notre Hyundaï à Kifissia, puis prendre le ferry au Pirée pour Naxos. Une longue journée de transit qui ne fait pas particulièrement notre joie.

Nous avons décidé d'éviter l'autoroute autant que possible. Mais le centre du Péloponnèse est assez montagneux, et il y a quelques bons passages de virages qui nous ralentissent passablement. On passe dans la cuvette de Megalopolis, ville entourées de centrales thermiques et d'usines (vraiment pas glamour), puis nous perdons un peu dans Tripoli, et je finis par rejoindre l'autoroute  pour ne pas prendre de risques avec le planning. Cela nous permet une halte au moment de quitter le Péloponnèse, sur l'isthme de Corinthe, pour voir enfin ce canal que nous avions manqué deux semaines plus tôt.

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Le canal mesure une vingtaine de mètres de large pour sept kilomètres de long, rien de très impressionnant, mais ça fait quand même un beau raccourci pour les bateaux. Hormis le pont de l'autoroute, le seul passage est celui que nous empruntons : un pont submersible en bois et acier dont le tablier descend au fond du canal lorsqu'arrive un bateau, puis  remonte pour laisser passer piétons et voitures. Très amusant à voir surgir du fond des eaux.

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Après cet intermède, nous repartons en longeant la côte (pas très belle, finalement) jusqu'aux faubourgs d'Athènes. On déjeune sur le pouce de gyros pitas à emporter dans un bled infâme. Puis l'autoroute-périph jusqu'à la hauteur de Kifissia, la banlieue résidentielle du nord-est d'Athènes. Je rends la voiture de Oui-Oui au loueur (Budget Kifissia). On saute dans le métro tout proche  avec nos bagages et, après avoir fait toute la ligne, nous sommes au port du Pirée. Je récupère les billets de ferry réservés par internet deux mois à l'avance. Il fait plus de 40° sur le port à 16h30. C'est un des plaisirs du Pirée, se piquer une bonne suée dans l'air pollué par les échappements des bateaux. On embarque dès que possible dans le Blue Star Paros qui, lui, est climatisé et on lève l'ancre à 17h30. A partir de là, affalés sur nos "air seats" du "lounge 2", nous allons passer six bonnes heures assez confortables mais ennuyeuses à voguer en direction de Naxos (nous sommes peut-être un peu blasés en ce qui concerne les ferries, au bout d'une demi-douzaine de séjours en Grèce).

Presque minuit : notre hôtelier, Dimitris, nous attend sur le port de Naxos dans sa camionnette blanche aux armes de l'Hôtel Grotta. Grand sourire et embrassades. Cinq ans que nous n'étions pas venus. Fatigués, on décline son offre d'un petit "Kitron" de bienvenue parce que lui aussi a l'air flappi, et on prend possession de notre chambre au rez-de-chaussée, côté mer, la même qu'il y a 5 ans, la même qu'il y a 7 ans. Chez nous, quoi.

 

 

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14 septembre 2012

6 août, repos à Kyparissia

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Journée repos aujourd'hui pour notre dernier jour en Messénie. Pas de long trajet en voiture, juste une balade dans les hauts de Kyparissia et un peu de baignade.

Le "Kastro" de Kyparissia domine la petite ville et un quartier plus ancien et résidentiel que celui qui jouxte le port. Du kastro lui-même reste une tour, des murailles. Un petit amphithéâtre en plein air y a été aménagé pour des concerts. De ce point haut, nous pouvons photographier le port et notre hôtel.

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En redescendant, nous traversons une brocante/vide grenier et traînons un peu dans ce quartier de la ville haute finalement assez sympathique. On repère plusieurs tavernes sur une longue place pour notre dîner d'adieu au Péloponnèse (demain soir, nous serons dans les Cyclades).

Lors la baignade de l'après-midi, sur la plage contigue à celle qui est la plus proche de l'hôtel, Antoine et moi tombons sur une tortue marine morte. Je savais par le Routard que certaines plages de l'ouest du Péloponnèse étaient des lieux de ponte pour les tortues, entre fin mai et début août, mais je ne pensais pas qu'on en verrait si près d'une ville de 6000 habitants. Bien sûr, il aurait été plus joli de la croiser vivante. En haut de la plage, on trouve plusieurs trous à demi-comblés, anciens "nids" des tortue, et des coquilles d'oeufs ouvertes ou crevées. Sur des plages un peu plus isolées, des aménagements ont été faits pour assurer la tranquillité des tortues et faciliter les trajets des nouveaux nés vers la mer. Ici, lorsque nous parlons de cette découverte à l'hôtel, la patronne téléphone aussitôt pour prévenir de la présence du cadavre. Une équipe de naturalistes va se déplacer pour savoir de quoi est morte la bestiole.

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Le soir venu, nous retournons dans la ville haute pour dîner. Le quartier est étonnamment animé, et la longue place noire de monde. Les trois ou quatre tavernes  occupent avec leurs tables presque tout l'espace. On en choisit une qui propose du cochon grillé à la broche. Ca se commande au poids (comme les côtelettes à Nauplie). On prend 750 g pour trois, visiblement une dose pour anorexiques car un couple à côté de nous prend un kilo pour deux... Un coup d'oeil à leur tour de taille explique tout. La viande est découpée au tranchoir, à la sauvage, avec la couenne autour, bien craquante... C'est tout à fait délicieux. On s'en pourlèche. Avec un pichet de vin blanc bien frais, un régal. Et autour de nous, que des locaux, venus s'empiffrer en famille dans une joyeuse ambiance. Bref, enfin un bon endroit pour manger à Kyparissia. Je crois que ça s'appelait Palea Agora, ou quelque chose comme ça... Tout ce qu'on peut dire, c'est que c'est juste en contrebas du kastro, une taverne sur la droite de la place. Là où le cochon tourne sur sa broche.

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12 septembre 2012

5 août, Olympie

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Dès le lendemain de notre arrivée à Kyparissia, une grande journée de tourisme s'annonce : la visite du site d'Olympie.

Il y en aura pour moins d'une heure de route : nous n'avons qu'à suivre la côte en direction du nord (vers Patras), une route presque rectiligne, plate, puis rentrer dans les terres à l'approche d'Olympie. Etonnamment, le site n'est pas particulièrement bien fléché - comme s'il y avait pléthore d'attractions touristiques dans la région, ce qui n'est pas vraiment le cas... Enfin, on s'en sort, et nous arrivons à la petite ville d'Olympie. Des hôtels, des tavernes, des boutiques de souvenirs,pas beaucoup de charme : cette fois, on sent que le touriste est attendu. Le site antique est situé juste en dehors du village. Les parkings étant en plein soleil, on gare notre voiture de Oui-Oui au bord de la route, sous un arbre.

L'accès au site est pédestre, 500 mètres avant de tomber sur un guichet. L'entrée est la plus chère que nous ayons payée durant notre séjour, 9 euros par adulte (toujours gratuit pour les enfants, jeunes et étudiants), mais ça en vaut la peine parce que la visite va nous occuper pas loin de 4 heures, en comptant le musée.

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Le site s'étend sur une centaine d'hectares en tout. Parmi les restes les plus intéressants, le temple de Zeus, dont seule une colonne a été redressée à l'occasion des jeux de 2004; l'atelier de Phidias suffisamment conservé pour qu'on se représente bien les volumes; le temple d'Héra, devant lequel la flamme part tous les 4 ans pour rejoindre sa destination olympique; la palestre et le petit batiment rond du Philippeion.

Le site aurait été occupé de manière continue depuis le début du 3ème millénaire avant J.C., il a toujours été un sanctuaire, et non une ville. Dédié à Zeus, on y a organisé les Jeux tous les quatre ans entre 776 avant J.C. et jusqu'à leur interdiction par l'empereur très chrétien Théodose à la fin du IVème siècle après J.C.  L'endroit pouvait compter jusqu'à 40 000 habitants lors des Jeux (merci Wikipedia)

Le site a été redécouvert en 1776 par un archéologue Britannique helleniste, mais ce sont les Allemands, une fois encore, qui ont mené et financé le plus gros des fouilles (allez, Angela, un petit sourire !).

Et puis, il y a le stade. Mais bon, les stades, on en a déjà vus à Epidaure puis à Némée, alors, ça ne nous impressionne plus. On se dit seulement qu'en 2004, lors des épreuves qui se sont déroulées ici, le sportif comme le spectateur ont dû bien suer. Pour dire : c'est une visite à un litre d'eau par personne en plein été.

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Enfin, il y a le musée archéologique d'Olympie. Splendide, spacieux, climatisé bien sûr, et question contenu, c'est quelque chose ! Je vous mets quelques photos, ça parle. Et l'Hermes de Praxitèle a particulièrement parlé à ma moitié...

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On déjeune vers 16 h dans le village, un resto indiqué par le Routard comme l'un des moins pires/chers du lieu, où l'on retrouve comme d'habitude des Frenchies. Mais cela ne laisse pas de souvenir indélébile.

Le soir, à nouveau un resto indiqué par le Routard ("sans façon, authentique et bon rapport qualité-prix"), proche de la place centrale de Kyparissia : on est presque les seuls clients sur une petite terrasse un peu étouffante, il y a une télé géante qui diffuse les Jeux Olympiques de Londres en direct. Côté accueil, c'est minimum syndical. Dans l'assiette, rien de très extraordinaire non plus. Pas brillant, le Routard pour Kyparissia... Et il nous reste encore une journée à passer dans le coin.

11 septembre 2012

4 août, go west !

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Un dernier bain à l'heure du petit déjeuner, puis on refait nos bagages. Nous quittons notre "maisonnette" des studios Resbithas à regret. Aujourd'hui, direction Kyparissia, petite ville sur  la côte ouest du Péloponnèse. Au programme, 170 km environ, dont une bonne moitié assez virageuse.

On traverse à nouveau le nord du Magne - on en profite pour refaire quelques photos sous ciel bleu à Aréopolis (voir message "1er août..."), puis on longe la côte  jusqu'à Kalamata. La route est très jolie, parfois au niveau de la mer, parfois en corniche, mais difficile de dépasser les 50-60 à l'heure. Déjeuner dans un bar style un peu branché de Kardamili (sans grand intérêt). Nous venons de quitter la Laconie pour entrer en Messenie, le "département" sud-ouest du Péloponnèse. Puis nous tentons de contourner Kalamata, la grande ville du coin (60 000 habitants), sans charme particulier. On réussit à trouver la bonne route pour remonter vers le nord, direction Tripoli, puis on bifurque plein ouest. La route est large, presque toute droite sur 20 km, avec très peu de circulation, des platanes, des eucalyptus puis des lauriers-roses de chaque côté... Au bout de la route, la mer. Encore cinq petits kilomètres et voici l'entrée de Kyparissia. Tout de suite à droite, notre hôtel est indiqué, au milieu d'oliveraies : l'Apollo Resort Art Hotel. Le nom est un peu prétentieux : c'est un hôtel récent, à trois niveaux, avec piscine, bar et salle à manger d'été sous auvent, grand parking, et  - seule petite surprise - une chapelle (oui, construite avec l'hôtel).

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L'accueil est assez souriant, la chambre ressemble un peu à celle d'un hôtel Ibis, nous avons vue sur les oliveraies et au delà, la mer. Disons que ce n'est pas notre genre d'hôtel préféré: un peu standard, impersonnel... mais dans le coin, c'était ce qu'il y avait de mieux pour un bon tarif (70 euros la nuit, petits déj' compris, pour trois - en plein mois d'août). Il y a une petite plage à 300 mètres à pied, quelques rochers dans l'eau pour attirer des poissons à observer avec masques et tubas, le petit déjeuner buffet est assez varié... Ca ira (très) bien pour trois jours.

Comme nous sommes arrivés tôt (à peine 16 heures), une heure de repos climatisé, puis plage. De retour, consultation du Routard, puis voiture jusqu'au port de Kyparissia (à moins de 2 km à vol d'oiseau mais plus par la route) et dîner à la terrasse d'une taverne qui domine ledit port. Qui se révèle encore plus désert que celui de Nauplie. La taverne est bien sûr assez courue par les Français (Routard oblige). Mais rien d'extraordinaire dans l'assiette - serions-nous déjà blasés ? Antoine se lance sur le poulpe : ça fait au moins une photo.

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10 septembre 2012

3 août, Monemvassia

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Aujourd'hui, nous continuons avec l'héritage du chevalier franc Guillaume II de Villehardouin. Après Mystras, nous emmenons notre voiture de Oui-Oui à Monemvassia, l'un des sites les plus courus du Péloponnèse. La ville a été fondée dès le VIème siècle par des habitants de Laconie fuyant les invasions slaves. Elle était déjà réputée au XIème siècle comme lieu de commerce et d'exportation du très célèbre vin local, le vin de Malvoisie. Villehardouin y a bâti une citadelle au XIIIème siècle (comme à Mystras) puis a dû céder les lieux au "basileus" byzantin qui l'exigeait comme rançon.

Pour y arriver, environ 90 km de route vers l'est, d'abord le long du golfe de Laconie, puis en traversant la péninsule la plus orientale de Laconie. La route en corniche plonge vers la mer et on découvre une sorte de Gibraltar grec : un rocher de 300 mètres de haut qui forme presqu'île, et au bout (donc invisible du "continent"), une ville fortifiée bâtie au flanc dudit rocher.

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On se gare au bord de la route en plein soleil avant d'atteindre l'entrée de la vieille ville. Une seule entrée est ménagée dans la muraille, et elle est en forme de chicane pour empêcher tout recul à un bélier (enfin, à l'époque où on aimait défoncer les portes pour visiter les villes). Impossible pour une voiture d'y manoeuvrer. A l'intérieur, tout se fait à pied, en mobylette,  ou à dos d'âne.

L'endroit est le plus touristique que nous ayons visité jusqu'alors dans le Péloponnèse : boutiques de souvenirs, d'artisans plus ou moins authentiques, bars "lounge", restos branchés... du moins sur les 300 premiers mètres. Puis ça se calme, mais on voit bien que tout a été restauré avec goût et pas mal d'argent. Ca fait un peu décor. La petite ville est truffée d'hôtels de charme tarabiscotés, semi-trogoldytiques par endroits, et plutôt chers. Le plus "typique" et chic est tout au bout de la ville, mais la réception se situe  juste après la porte d'entrée. Bien joué ! On imagine les clients friqués des lieux avec leurs grosses malles Vuitton récupérant leur clé puis obligés de se taper un bon kilomètre à pinces dans les ruelles et les escaliers pour atteindre enfin leur chambre, qui se révèle sorte de cave voûtée avec fenestron "médiéval" pour et balcon exigu, mais sans doute vue imprenable sur la mer...

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C'est tout de même une belle balade, très loin du côté abandonné/ruiné de Mystras.

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L'heure du déjeuner étant un peu passée, on veut éviter de se faire plumer et on préfère aller se restaurer dans la ville neuve qui a poussé sur le "continent": hôtels normaux, tavernes basiques, commerces classiques. Sur le petit port, nous sommes les seuls clients, c'est parfait.

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Ce soir, nous dînerons sur notre plage de Mavrovouni. A deux cents mètres de notre "maisonnette", il y a une taverne, et les pieds sur le sable, on fêtera notre fin de séjour en Laconie.

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7 septembre 2012

2 août, Mystras

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Ce jeudi, nous allons passer la journée sur un site médiéval, Mystras, inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Une grosse quarantaine de kilomètres nous mène à Sparte, capitale de la Laconie. La ville de Sparte n'a plus rien d'antique puisque tout a été détruit, pillé, rasé à l'époque romaine et la ville moderne a été bâtie à l'initiative du roi Othon 1er à partir de 1830 ; plutôt résidentielle pour ce qu'on en a traversé, elle compte environ 20 000 habitants. De Sparte, une petite route quitte par l'ouest la plaine pour les contreforts du massif du Taygète. 5 ou 6  kilomètres plus loin, nous sommes à destination.

Mystras, la « merveille de Morée », a été bâtie autour et en contrebas de la forteresse élevée en au milieu du 13ème siècle, par le seigneur "franc"  Guillaume de Villehardouin. Reconquise par les Byzantins, puis occupée par les Turcs et les Vénitiens, la ville fut entièrement abandonnée au milieu du 19ème siècle (lorsque Sparte a été reconstruite). Seul demeure un ensemble saisissant de ruines médiévales plus ou moins bien conservées, étagées sur la colline dominant un village moderne assez coquet.

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Nous commençons par monter (en voiture) jusqu'au parking proche de la forteresse. Comme conseillé dans le Routard puisqu'ensuite, nous n'aurons qu'à descendre. Vu le climat, c'est plus malin. Mais il faut tout de même finir à pied par un chemin mi-sentier, mi-escalier pour aboutir à l'intérieur de la forteresse. Le panorama sur la plaine et la ville de Sparte, 600 mètres plus bas, est impressionnant. Mais le bâtiment lui même est réduit à ses principales murailles, quelques tours, un bout de chemin de ronde.

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En redescendant du nid d'aigle, nous pouvons visiter une ou deux églises byzantines, autrefois probablement insérées dans la ville, mais - on s'en apercevra pendant toute la visite - ne restent que très peu de maisons d'habitation alors que la ville a compté jusqu'à 40 000 habitants ! Dans ces églises,  soit ouvertes sans beaucoup de surveillance, soit carrément fermées au public, des fresques, partout, du sol au plafond. Beaucoup sont abîmées, parfois même très abîmées, mais ce qui reste permet d'imaginer ce que cela pouvait être. Plus bas, à mi-pente du site, une grande construction est en pleine restauration et inaccessible aux visiteurs : le Palais, qui date du XIIIème et XIVème siècle. Deviendra-t-il un musée ou un hôtel de luxe ? Les travaux lui redonnent un coup de neuf un peu exagéré...

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Après avoir déjeuné entre le site et le village moderne (une taverne indiquée par le Routard mais pas terrible question tarifs, et nous étions presque les seuls clients), nous remontons visiter la partie basse de l'ancienne ville de Mystras. Le temps s'est mis au gris (une horreur) et quelques petites averses vont même tomber dans le courant de l'après-midi. Après l'après-midi orageuse du Magne, ça nous fait deux demi-journées de temps... picard. En fait, ce seront les seules durant nos trois semaines grecques. Et cela ne nous empêche pas de faire une balade de plusieurs kilomètres à flanc de colline, montant et descendant d'une église à une chapelle, d'une fontaine à un monastère... une ou deux maisons d'habitations, un reste de place... La "Métropole" qui abrite un petit musée... l'église du monastère de Péribleptos qui est en partie troglodytique et particulièrement décorée...

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...Enfin le Monastère de la Pantanassa, par lequel nous terminons, fourbus, est toujours occupé par des nonnes (quasiment en niqab, affreux) et par la dizaine de chats dont elles s'occupent (ça, c'est mieux !). Leur église est plus pimpante que les autres car évidemment toujours en fonction.

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En fin d'après-midi, retour sur les genoux après ces heures à crapahuter dans le byzantin, contents d'avoir vu cet endroit étonnant... Le temps, cette fois encore, se remet un peu à l'approche de la nuit. Re-dîner au grill de Gythio, souvlakis et gyros, et puis au plume !

 

 

6 septembre 2012

1er août, Aréopolis et le Magne

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Notre nouveau "home" pour quatre jours : les studios Resbithas, à Mavovrouni. Ou plus précisément, ce qui est appelé en franglais dans le texte une "maisonnette on the beach". La maisonnette est en fait une maison avec trois appartements côte à côte, trois portes d'entrées et trois terrasses indépendantes devant (sur la photo au dessus, on voit notre partie de la maison). Sur la terrasse, une table et des fauteuils, et des fils pour faire sécher maillots de bains et petites lessives. A l'intérieur, au rez-de-chaussée : une grande pièce servant de chambre pour les parents (dans notre cas), avec un grand lit et un canapé, et plus au fond un coin cuisine, plus une salle de bains. En mezzanine, une grande chambre avec encore un lit deux places. Vastes placards, assez grand frigo, télé à écran plat (on regarde jamais, mais au cas où), climatiseurs en haut et en bas, ménage chaque matin, serviettes et draps changés tous les 2-3 jours. Et tout cela à quelques mètres de la plus belle plage de sable du coin. Elle est pas belle, la vie ?

Alors évidemment, on passe notre matinée à la plage, avec le plaisir de pouvoir se doucher juste après. La mer "brasse" un peu plus que du côté de Nauplie, il y a un peu plus de vent, un peu plus de courants. Mais la température de l'eau est toujours parfaite. A déjeuner, on pique-nique sur notre terrasse couverte. Et l'après-midi, on décide d'aller découvrir la péninsule du Magne, à quelques kilomètres au sud.

Le Magne (Mani en grec) est très montagneux, avec une végétation plus rare que dans le reste du Péloponnèse - "manos" veut dire clairsemé, sec. Assez peu peuplé, ses habitants sont réputés rebelles aux pouvoirs en place et à toute forme d'occupation. Assez claniques (à la corse),  ils ont joué un grand rôle dans les combats pour l'indépendance de la Grèce. Certains de ses villages sont à moitié abandonnés, d'autres complètement, et les hauteurs sont parsemées de tours de guet médiévales ou plus récentes.

Nous traversons la partie nord de la Péninsule (une vingtaine de kilomètres) et atteignons la principale bourgade de la région, Areopolis. C'est ici qu'à été déclarée pour la 1ère fois l'indépendance de la Grèce, en mars 1821 (1ère fois, parce qu'elle a été re-déclarée un an plus tard par la 1ère assemblée nationale grecque à Epidaure). Areopolis est un vieux village complètement retapé dans le respect de l'architecture assez rude, cubique et pierreuse du Magne (hormis la place principale, quelconque). La plupart des rues sont piétonnes. On remarque sur l'église des bas-reliefs un peu naïfs représentant les signes du zodiaque. Pour le reste, pas un chat, ou presque dans les rues. L'explication : pour la première fois depuis notre arrivée en Grèce, il ne fait pas un grand beau temps. Le ciel est très bas, brumeux, la chaleur moite, et le tonnerre gronde, résonnant sur les montagnes alentours, sans qu'éclate l'orage. Vachement menaçant, quoi. Tout le monde s'est mis à l'abri au cas où, mais rien n'arrive. La Grèce, quand il ne fait pas beau, c'est assez décontenançant.

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Vu l'ambiance météo disgrâcieuse, nous décidons de ne pas poursuivre plus loin la balade dans le Magne et retournons vers Mavrovouni. Vers 18h, le temps s'éclaircit : deuxième baignade de la journée. En soirée, nous dînons à Gythion, à la rôtisserie de la petite place centrale du port : souvlakis (brochettes - il est temps de traduire le terme) d'agneau et de poulet, pitas et gyros, tzatziki et salade grecque en entrée, le tout servi par un jeune Albanais blond - ça existe donc - installé en Grèce depuis son enfance et ravi de montrer qu'il a appris à parler anglais... et tout ça  pour une vingtaine d'euros (le repas, pas l'apprentissage de l'anglais par le serveur albanais).

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Nous referons un halte à Areopolis trois jours plus tard, lorsque nous quitterons la Laconie pour la côte ouest du Péloponnèse, juste histoire de refaire les photos par beau temps.

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4 septembre 2012

31 juillet, sur la route de Gythion

Ce mardi 31 juillet, dès l'aube (10h, 10h15) nous quittons Dominique et Nauplie.  On a refait nos bagages avec moins de soin, ça ne tient plus dans les valises. Pas grave. Au programme de la Hyundaï jaune poussin, 160 ou 170 kilomètres de route, mais cette fois pas d'autoroute. : on est pas pressé. Tant mieux parce qu'effectivement, il va nous falloir plus de 5 heures pour rallier notre base de séjour suivante, Gythion ( en comptant le déjeuner, tranquille).

Nous descendons le long du golfe d'Argolide jusqu'à Léonidio (voir la carte du Péloponnèse dans un message précédent). La route en corniche est superbe à partir de Miloï (le site de Lerne), mais relativement tournoyante. Nous quittons la région de l'Argolide pour l'Arcadie, région centrale du Péloponnèse. Léonidio est un gros bourg en retrait de la mer. Info du Routard : ici pas d'hôtels, pas de camping,  les locaux ne veulent pas de tourisme chez eux. La plaine aux alentours est couverte de cultures (fruits et légumes) et ça suffit pour vivre (ça et  l'apport de quelques cousins émigrés en Australie sans doute). Après Léonidio, nous entrons dans des gorges et n'allons plus croiser un village pendant une trentaine de kilomètres. La route n'est pas mauvaise, mais ça tourne toujours. A la sortie d'un virage, on a le temps de photographier le monastère d'Elonas accroché on ne sait comment à la paroi montagneuse. 

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Après une dizaine de kilomètres de montée en lacets pour sortir de la gorge, on s'aperçoit qu'il y a un autre chemin pour atteindre le monastère, avec un dénivelé tout à fait civilisé. Mais on ne s'arrête pas, on a trop faim et Kosmas, le prochain village, n'est plus très loin. Depuis j'ai pris mes renseignements sur internet : ce sont des nonnes qui occupent l'endroit. Une icône de la Vierge, attribuée à St Luc, y a été dérobée en 2006, puis retrouvée. L'affaire a fait les gros titres en Grèce. Mais depuis, les nonnes évitent tout contact avec les touristes : on les a tenues pour responsables du vol, la police surveille désormais l'endroit. Elles boudent, mais laissent un bol de loukoums à destination des visiteurs. La tradition d'hospitalité des religieux orthodoxe est ainsi respectée. D'après les photos que j'ai vues sur un autre blog, ça vaut la peine d'y faire un tour.

A Kosmas, déjeuner sous les platanes sur une très jolie place de village comportant trois ou quatre tavernes et un café. L'air est presque frais, nous sommes en moyenne altitude (1100 mètres tout de même). On remarque quelques toits de lauzes, peu à peu supplantées par les tuiles). Il doit y faire froid en hiver. En été, c'est très agréable.

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Puis c'est la descente vers la plaine de Laconie. On croise un troupeau de chèvres qui traversent tranquillement la route par petits groupes (classique dans le pays, mais celles-ci ont de très belles cornes).

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Un peu plus bas, on se perd pendant la traversée d'un village : aucun panneau indicateur aux carrefours et vers 14h30, pas un habitant dehors (la sieste, bande d'agités !). En me repérant au soleil, j'arrive à mettre le cap au sud et, sans trop me rallonger, à atteindre Skala, une mocheté de ville, puis en longeant la côte, Gythio.Nous traversons le joli port et prenons la direction de la belle plage du coin, Mavrovounis. Deux petits kilomètres, nous y voici par une ruelle étroite. Une piste de sable et gravillons longe la plage. Nous y trouvons les studios Resbithas, et notre location des quatre prochains jours.

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3 septembre 2012

30 juillet, jour off à Nauplie

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Dernière journée à Nauplie : on fait relâche sur les excursions. Donc plage de Karathonas dès le matin, balade en ville l'après-midi, une glace chez le meilleur glacier de Nauplie, un Italien bien sûr (voir lien dans la rubrique "Manger!!!" à droite), quelques photos sur le port, un petit - un grand -  ouzo en apéritif chez notre logeuse, puis elle nous emmène dîner pour notre dernier soir dans un resto prisé des Naupliotes, mais pas à Nauplie même. A une dizaine de kilomètres au sud-est, Drepano est un village pas trop touristique dont la place principale est très animée le soir. On vient y manger à la boucherie, qui fait aussi grill. Nous commandons un kilo et demi de côtelettes d'agneau pour quatre. La viande est délicieuse, grillée à point, on s'en pourlèche. Avec un grand pichet de rouge de Némée, un coca pour notre jeune, quelques salades en entrées et un plat de melons et pastèques offert, on s'en tire pour à peine 40 euros. Encore une adresse à retenir.

C'est le moment de faire un petit point sur les restaurants naupliotes.On a bien aimé :

Noulis ( proche de la caserne de pompier, dans une ruelle) et Vassilis (au centre de la vieille ville, près de la place Syndagma. Tous deux étaient  recommandés par notre hôtesse. Mais on a aussi bien mangé deux fois au Kastro Karima, recommandé par le Routard mais pas par notre hôtesse qui trouve que ce n'est pas assez fait maison - ce que nous avons du mal à déceler. .Et les deux grills à Nauplie et à Drepano ont été une découverte intéressante. Le premier resto du port ne m'a pas laissé de souvenir formidable,  et le second, Stelara, était plutôt meilleur mais quand même cher sur le poisson (compter 45 à 50 euros le kilo). Dans tous les cas, dans les tavernes grecques, un truc à sacvoir : commander  deux entrées entre lesquelles chacun picore (une par personne est souvent trop), un plat chacun, si possible différents pour pouvoir goûter à un max de recettes, et souvent le dessert est apporté en cadeau - pas toujours, mais on ne va pas se bourrer de sucreries, n'est-ce pas, les vacances c'est aussi pour se remettre en forme... Le vin (local) au pichet - ces pichets en alu peints en rouge ou bleu qui pour nous évoquent à eux seuls la Grèce - est presque toujours bon, surtout le blanc et ne dépasse par les 4 euros le demi-litre. A trois, nous avons dépensé entre 24 et 42 euros à chaque fois.  Bonne affaire, non ?

J'ai essayé de trouver des liens internet pour certains de ces lieux : voir la colonne de droite.

On peut aussi parler du tarif des musées et sites historiques. La encore, c'est en général très raisonnable dans le Péloponnèse. Pour des sites aussi importants que Mycènes ou Epidaure, la visite + le musée sont à 6  euros, tarif plein. Pour les sites plus modestes, entre 2 et 4 euros. Et gratuité pour les enfants, les ados, et les étudiants de l'Union Européenne. Ils ouvrent en général tôt (ce dont nous n'avons pas réussi à profiter), et il n'y a pas des hordes de touristes. Enfin, pas cette année, alors que la saison d'été battait son plein.

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C'est enfin et surtout le moment de parler de notre logeuse de Nauplie, Dominique Proz, chez qui nous avons passé six jours après avoir quitté la pension Eleni. En fait, notre choix premier était la chambre d'hôtes de Domnique, dont elle parlait sur son blog (lien dans la colonne de droite), blog sur lequel je suis tombé en cherchant des renseignements sur Nauplie. Mais la chambre étant occupée les deux premières nuits de notre séjour, elle m'avait conseillé la pension Eleni.

Suisse, Dominique s'est installée en Grèce il y a 13 ans après avoir beaucoup voyagé. Elle a eu plusieurs adresses à Nauplie mais habite maintenant un appartement au rez-de-chaussée d'une maison de deux étages, un peu excentrée, à proximité de la route qui mène de Nauplie à Karathonas. Pour ses hôtes, elle a libéré une chambre et son petit bureau (avec un lit une personne). Si les mois d'hiver sont très calmes, elle a du monde assez régulièrement dès le début du printemps et jusqu'à fin octobre, voire novembre. Par ailleurs, elle donne des cours particuliers de grec à des Français, et des cours de français à des Grecs, parfois par Skype interposé. Une chose est sûre, elle adore les contacts, et c'est un plaisir d'être reçus chez elle. Elle tient compagnie à ses hôtes au petit déjeuner qu'elle sert sur la terrasse (confitures maison, yaourt grec, miel, oeuf coque, pain frais...), les conseillent sur les visites à faire, et offre café frappé ou apéro au retour en fin de journée. Incontestablement une bonne adresse pour débuter une découverte de la région.

Dernière chose : pourquoi des chats pour illustrer ce message ? Parce qu'il y a toujours des chats baladeurs dans les rues d'une ville grecque comme Nauplie, particulièrement autour des restaurants. Ce sont donc tous des petits Naupliotes à moustaches et oreilles pointues.

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3 septembre 2012

29 juillet, journée Hercule (Nemée, Stymphale)

 

P1070534Grande journée sur la route sur les traces d'Hercule (Héraklès pour les indigènes) et de ses travaux. Après Lerne et son Hydre, Némée et son Lion, puis le lac Stymphale et ses oiseaux.

Cap au Nord, direction les contrées plus centrales et montagneuses du Péloponnèse. Nous quittons l'Argolide pour le Sud de la Corinthie. A une soixantaine de kilomètres de Nauplie, l'ancienne Némée (car il y a une nouvelle Némée un peu plus loin) est un petit village, avec une épicerie et deux tavernes. La région est réputée pour ses vins, surtout le rouge à base de cépage Agiorgityko. Juste avant d'arriver au village, une petite route mène au site antique, sanctuaire dédié à Zeus, et une autre au stade, théâtre de jeux néméens (sortes de jeux olympiques) pendant plusieurs siècles.P1070530

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Le sanctuaire a été construit au VIème siècle avant J.C., détruit,  reconstruit autour de - 330, puis abandonné. Puis il y a eu une occupation chrétienne au Vème et VIème siècle, jusqu'à des invasion slaves, et enfin des occupations sporadiques jusqu'à la période ottomane. Aujourd'hui, il y a un programme de fouilles très actif, piloté par des américains de l'université de Berkeley. Depuis quelques années, le temple de Zeus est en pleine anastylose (reconstruction à partir de données et de matériaux historiques, merci Wikipédia). Trois, cinq, et maintenant neuf colonnes ont été remises en place à partir des tronçons restés à proximité. Lorsque nous y étions, une équipe de fouilles travaillait d'ailleurs sur le site, à 'ombre limitée d'un parasol.

Sous un toit reproduisant exactement l'aspect et les dimensions de la palestre, lieu où se préparaient les athlètes des jeux néméens, on voit encore des sortes de lavabos, les thermes, les chambres et les vestiaires des sportifs...

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Un peu plus tard, emprunte la galerie couverte d'une trentaine de mètres qui débouche dans le stade en plein soleil (une fois de plus). Les jeux néméens ont été remis à l'actualité sous l'impulsion des archéologues américains, tous les deux ans et sur une durée de trois jours. Juges et concurrents sont vêtus à l'antique (ça doit être assez choupinet), et le vainqueur de chaque épreuve reçoit une couronne de lauriers-roses. Des restes de ces couronnes traînent d'ailleurs sur le site, avec les écussons commémorant ces jeux de l'ère moderne.

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Avant de mourir sous le cagnard, nous reprenons notre petite voiture jaune pour déjeuner dans un troquet de la nouvelle Némée, ville sans grand intérêt. Puis nous partons en direction du lac Stymphale, village à la limite de l'Arcadie. C'est un très joli mais très tortueux trajet, pas loin d'une heure de route pour une trentaine de kilomètres. La région est beaucoup moins peuplée que ce que l'on a vu jusqu'alors, et les panneaux indicateurs, rarement bilingues, n'aparaissent que sporadiquement. Nous passons un col et débouchons sur une vaste cuvette, dont le fond est tapissé de vert : c'est le fameux lac, en fait presque entièrement couvert de roseaux. Les jours de grand vent, il y a des mouvements de houle sur tout ce vert, le spectacle est magique. Mais, pas de vent pour nous.

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Nous faisons le tour du lac, passons à côté des restes très réduits d'une abbaye cistercienne (pas orthodoxe, non, l'oeuvre de Croisés!), traversons le village de Stymfalia où dans une taverne en bord de route rôtit un cochon pour une trentaine de tables encore vides, et nous nous arrêtons à l'éco-musée du lac Stymphale.  On l'apprécie bien sûr pour son air conditionné, mais pas seulement. De la terrasse, des jumelles permettent d'observer les oiseaux du lac : ceux qui se nourrissaient de chair humaine et pourrissaient la vie des locaux ayant été joyeusement chassés par Hercule (6ème travail, avec flèches, bouclier et coups d'épée), nous avons pu simplement deviner quelques foulques et poules d'eau. Les mois d'été ne sont pas les meilleurs, ornithologiquement parlant.

Pour le reste, des salles sont consacrées à la géologie des lieux, à la circulation de l'eau (l'eau du lac a alimenté la ville de Corinthe, 70 km plus à l'Est, grâce à un aqueduc pendant l'antiquité), à la faune, à la flore, et aux pratiques paysannes locales, d'hier et d'aujourd'hui. D'ailleurs, ici, aujourd'hui ressemble beaucoup à hier, il faut vraiment bien regarder la date en légende des photos ou au générique des petits films pédagogiques. On est dans le très artisanal, très bricolé à l'ancienne, très très loin des céréaliers de la Beauce ou des élevages industriels bretons. Les réglementations européennes, ici, on s'en bat l'oeil, on patouille le frometon à la pogne - mais il faut dire que visiblement, les fonds européens ne sont pas arrivés non plus...

On repart en fin d'après-midi, on arrive à retrouver le chemin du retour tant bien que mal (erreur dans Némée) et une bonne heure trente plus tard, plage et dîner au restau à Nauplie. Ouf.

Dernière chose : en matière de lion de Némée, on a juste trouvé ceci, à l'entrée du site antique. Moins dangereux, mais plein de puces.

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