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Bouzouki, souvlaki & retsina !
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18 septembre 2012

7 août, en route pour le canal de Corinthe puis Naxos

Dès potron minet (9h45), nous quittons notre hôtel de Kyparissia pour retraverser le Péloponnèse d'ouest en est, rendre notre Hyundaï à Kifissia, puis prendre le ferry au Pirée pour Naxos. Une longue journée de transit qui ne fait pas particulièrement notre joie.

Nous avons décidé d'éviter l'autoroute autant que possible. Mais le centre du Péloponnèse est assez montagneux, et il y a quelques bons passages de virages qui nous ralentissent passablement. On passe dans la cuvette de Megalopolis, ville entourées de centrales thermiques et d'usines (vraiment pas glamour), puis nous perdons un peu dans Tripoli, et je finis par rejoindre l'autoroute  pour ne pas prendre de risques avec le planning. Cela nous permet une halte au moment de quitter le Péloponnèse, sur l'isthme de Corinthe, pour voir enfin ce canal que nous avions manqué deux semaines plus tôt.

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Le canal mesure une vingtaine de mètres de large pour sept kilomètres de long, rien de très impressionnant, mais ça fait quand même un beau raccourci pour les bateaux. Hormis le pont de l'autoroute, le seul passage est celui que nous empruntons : un pont submersible en bois et acier dont le tablier descend au fond du canal lorsqu'arrive un bateau, puis  remonte pour laisser passer piétons et voitures. Très amusant à voir surgir du fond des eaux.

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Après cet intermède, nous repartons en longeant la côte (pas très belle, finalement) jusqu'aux faubourgs d'Athènes. On déjeune sur le pouce de gyros pitas à emporter dans un bled infâme. Puis l'autoroute-périph jusqu'à la hauteur de Kifissia, la banlieue résidentielle du nord-est d'Athènes. Je rends la voiture de Oui-Oui au loueur (Budget Kifissia). On saute dans le métro tout proche  avec nos bagages et, après avoir fait toute la ligne, nous sommes au port du Pirée. Je récupère les billets de ferry réservés par internet deux mois à l'avance. Il fait plus de 40° sur le port à 16h30. C'est un des plaisirs du Pirée, se piquer une bonne suée dans l'air pollué par les échappements des bateaux. On embarque dès que possible dans le Blue Star Paros qui, lui, est climatisé et on lève l'ancre à 17h30. A partir de là, affalés sur nos "air seats" du "lounge 2", nous allons passer six bonnes heures assez confortables mais ennuyeuses à voguer en direction de Naxos (nous sommes peut-être un peu blasés en ce qui concerne les ferries, au bout d'une demi-douzaine de séjours en Grèce).

Presque minuit : notre hôtelier, Dimitris, nous attend sur le port de Naxos dans sa camionnette blanche aux armes de l'Hôtel Grotta. Grand sourire et embrassades. Cinq ans que nous n'étions pas venus. Fatigués, on décline son offre d'un petit "Kitron" de bienvenue parce que lui aussi a l'air flappi, et on prend possession de notre chambre au rez-de-chaussée, côté mer, la même qu'il y a 5 ans, la même qu'il y a 7 ans. Chez nous, quoi.

 

 

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